Deux raisons principales : 

  • Soit obtenir un effet momentané de repos, de détente, et de plaisir (action immédiate, gestion du stress, relâchement du corps),
  • Soit dans un but thérapeutique et entraîner un mieux-être durable (c’est la découverte de l’histoire affective révélée par les tensions et les sensations).

Exemple de la «madeleine de Proust» qui, à partir d’une sensation émouvante, fait surgir des souvenirs et permet des prises de conscience.

Généralement, un corps au repos est un esprit au calme ; au commencement de notre vie l’inactivité prend un temps considérable.  Parfois, certains auront besoin de bouger, d’être mobilisés, de mettre en mots leur vécu, leurs pensées… le mouvement fait aussi partie du temps de relaxation. 

Nous pouvons entrer en communication avec nous-même soit par le repos, par l’immobilité, soit par le mouvement. Mettre le corps en mouvement ou au repos, c’est mobiliser autrement l’esprit, nous sollicitons la mémoire du corps. 

Les thérapeutiques corporelles sollicitent une meilleure connaissance de soi et une prise de conscience de soi entre le fonctionnement somatique et psychique. La mémoire corporelle fait revivre des sensations qui par l’intermédiaire des mots ou maux permettront de faire des liens avec la pensée. Cette approche thérapeutique permet aussi de travailler sa présence à soi grâce aux ressentis corporels.

Dans la relaxation, le corps passe par différentes étapes : corps sentant et réagissant, corps pensant et parlant.

Différentes méthodes peuvent être proposées : travail autour de la respiration, travail statique allongé ou assis, travail dynamique, travail autour de l’imaginaire et de la mentalisation. 

Indications à la relaxation : post-traumatisme (travail sur la mémoire corporelle), trouble dans le schéma corporel (vécu du corps transformé,  suite à un accident, une chirurgie…), besoin d’une gestion de stress lors de la préparation à un examen, à un oral, lors d’une situation stressante (le travail sera axé sur l’anticipation), les maladies dites psychosomatiques notamment en dermatologie comme l’eczéma ou le psoriasis, etc.